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Tel-Aviv, place des otages, un peuple debout

  • bbf076
  • il y a 6 heures
  • 2 min de lecture
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Ce moment, la société israélienne l’attendait depuis 738 jours.


738 jours d’angoisse nationale, de nuits sans sommeil, de prières et de silence.

Et lorsque sur la place des otages à Tel Aviv on a entendu : « Il n’y a plus aucun otage vivant aux mains du Hamas. » un frisson a parcouru la foule, un mélange de stupeur, de soulagement et de larmes. Certains ont laissé éclater leur joie, d’autres sont restés silencieux, le regard perdu. Beaucoup avaient les yeux rougis, partagés entre le bonheur de ces vies rendues et la peine pour celles qui ne reviendraient pas, un mélange d’émotions à la fois libératrices et douloureuses. On savait que les otages avaient souffert de malnutrition, de violence physiques et psychologique mais ils étaient debout !


Dans cet Israël profondément traumatisé par le 7 octobre, ce jour a marqué un tournant. « Le retour des otages, disait quelqu’un près de moi, c’est le début du processus de reconstruction et de renaissance de la société israélienne. »

Oui la joie reste mêlée d’un vide immense, des dépouilles sont encore retenus à Gaza, et tant de familles pleurent des soldats tombés pour défendre leur patrie.

Ce qui se dégage avec force depuis le 7 octobre 2023, c’est la manière dont la société israélienne a fait corps, au-delà des divisions politiques, religieuses ou sociales. L’unité, qui semblait fragile avant le 7 octobre, s’est imposée comme une nécessité vitale. La douleur est devenue ciment.


Après deux ans de lutte, Israël découvre l’ampleur du chemin à parcourir pour se reconstruire. Car la résilience n’est pas l’oubli. Il faudra du temps pour panser les blessures, pour retrouver confiance, pour apaiser la peur. Il faudra apprendre à vivre avec les absents, les otages morts, les soldats tombés, les civils assassinés et tous les blessés.

Mais l’histoire d’Israël a prouvé une chose, c’est que ce pays sait renaître. Chaque guerre, chaque deuil, chaque attaque à réveillé la même volonté : défendre la vie, protéger la liberté, et continuer à espérer.


Aujourd’hui encore, Israël reste debout, meurtri, mais vivant. Et c’est peut-être cela, la plus belle définition de sa résilience : une fidélité absolue à la vie, malgré tout.


Véronique Hauptschein

Vice-présidente du BBF

 
 
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