Editorial du président du B’nai B’rith France
- bbf076
- 16 mai
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Notre unité autour de l’essentiel est notre force
Depuis ce Chabbat noir du 7 octobre, nous avons tous traversé des moments terribles, à l’unisson avec Israël, qui resteront gravés en nous à jamais.
Les difficultés ne sont pas derrière nous, loin de là, et comme c’est le cas dans la société israélienne et plus largement dans la tradition juive, elles s’accompagnent de l’expression d’opinions différentes, voire divergentes. Nous en applaudissons certaines, et en regrettons d’autres. Dans son histoire, sa culture, son identité, le judaïsme n’est pas un bloc noir ou blanc. Notre diversité fait notre richesse. La liberté d’opinion n’est pas une option.
Mais au-delà, il est fondamental de rester unis sur l’essentiel, fidèles à nos valeurs et à nos idéaux.
Oui, la guerre a commencé avec le pogrom du 7 octobre, ce massacre par les terroristes du Hamas de plus de 1200 israéliens et la prise de 250 otages.
Oui, Israël a le droit, et le devoir, de se défendre.
Oui, la guerre ne peut s’arrêter qu’avec la libération des otages, la reddition du Hamas et la sécurité d’Israël.
Oui, la victoire d’Israël et de Tsahal face aux barbares est une assurance-vie pour le peuple juif.
Oui, nous déplorons les victimes civiles palestiniennes, victimes de la guerre, de la seule responsabilité du Hamas.
Et non, il n’y a pas de génocide à Gaza.
Voilà l’essentiel, l’incontournable sur lequel il ne faut pas céder.
Cette unité autour de ce qui nous rassemble est nécessaire et vitale. Elle est et restera notre force. Sans elle, rien n’est possible. Sans elle, nos ennemis auront gagné.
Ne l’oublions jamais.
Philippe MEYER