La loge Le’Haïm du BBF à Nogent-sur-Marne, présidée par Michel Levi, a organisé le 5 mars une grande soirée politique à la Maison de la culture juive en présence des deux sénateurs auteurs du projet de loi contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, Pierre-Antoine Levi, sénateur du Tarn-et-Garonne, et Bernard Fialaire, sénateur du Rhône, du député Mathieu Lefevre, président du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale et d’élus locaux. Un échange riche, animé par Déborah Münzer, maire-adjointe de Nogent et vice-présidente du Conseil général du 94, s’est tenu autour de ce projet de loi adopté par le Sénat qui doit l’être prochainement par l’Assemblée nationale, et qui comprend des mesures importantes pour sanctionner davantage les faits d’antisémitisme à l’université et donner davantage de moyens aux présidents d’universités. La soirée a également été marquée par des témoignages bouleversants d’étudiants juifs de Sciences-Po et d’universités parisiennes, pour la plupart membres de l’UEJF, faisant état avec beaucoup d’émotion de leur quotidien devenu extrêmement difficile depuis le 7 octobre 2023. L’antisionisme, la haine d’Israël, sont les ferments directs de cette haine anti-juive.
Le président du BBF Philippe Meyer, présent avec plusieurs membres du Bureau national, a chaleureusement remercié les organisateurs et les participants à ce débat de grande qualité et a rappelé que « ce combat constitue la mère des batailles » dans la lutte contre l’antisémitisme sous sa forme actuelle d’antisionisme assumé et militant. Et d’ajouter « Ce phénomène d’une grande gravité, reflet des manquements accumulés ces dernières années et de ce tsunami antisémite qui s’abat depuis le 7 octobre, hypothèque l’avenir des Français Juifs et de la société dans son ensemble. La mobilisation doit être forte et totale. Le BBF continuera d’y prendre toute sa part ». La soirée s’est achevée par la lecture de la prière pour la République récitée tous les Chabbat dans les synagogues de France.