Cérémonie au Mémorial de la Shoah organisée par le B’nai B’rith France avec les Éclaireurs et Éclaireuses Israélites de France : mémoire et transmission
- bbf076
- 31 janv.
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Le B’nai B’rith France a organisé le 28 janvier, en partenariat avec les Eclaireurs et Eclaireuses Israélites de France, une cérémonie commémorative des 80 ans de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau dans la crypte du Mémorial de la Shoah à Paris en présence notamment du président du CRIF Yonathan Arfi, du grand rabbin Olivier Kaufman, de la députée des Hauts-de-Seine Constance Le Grip, de membres du Bureau national du BBF, dont Marc Hassan, Lisette Hazan, Martine Boccara et Aris Hauptschein, et de nombreux jeunes des EEIF.
Dans son allocution, Philippe Meyer a rappelé l’importance, 80 ans après, de l’éducation et de la transmission alors que les derniers témoins nous quittent, que la vague antisémite déferle à nouveau sur le monde et qu’un jeune français sur deux dit n’avoir jamais entendu parler de la Shoah. Et d’ajouter « Ce contexte oblige plus que jamais au réveil des consciences, à la nécessité de l’action ». Il a conclu en affirmant que « Ce sont ces jeunes qui sont avec nous ce soir sont les derniers témoins des témoins. Ce sont eux qui portent déjà la flamme de la mémoire et qui auront à faire vivre nos valeurs, notre histoire et notre identité juive. Ce sont eux qui auront à mener nos combats qui sont déjà les leurs. Aidons-les à poursuivre ce chemin si difficile mais si nécessaire ».
Le Commissaire général des EEIF Jérémy Oury a réaffirmé pour sa part l’engagement des jeunes prendre part à ce combat contre l’oubli avant que des membres des EEIF n’exposent avec émotion une fresque réalisée sur la Shoah, que six bougies de la mémoire soient allumées et que des textes et des chants ne soient entonnés par tous les jeunes présents dans la crypte. Le grand rabbin Olivier Kaufman est intervenu pour rendre hommage à ce travail de mémoire vivante et a récité des psaumes ainsi que le kaddish à la mémoire des 6 millions de juifs assassinés. La cérémonie s’est achevée par le traditionnel « chant du soir » des EEIF repris par les jeunes autour de la flamme du souvenir de la crypte. Une soirée forte en émotion et tournée vers la mémoire, l’avenir, la transmission et l’engagement de notre jeunesse.
