
Depuis le 15 avril dernier, on entend de nombreux commentaires présentant l’UNESCO comme un ennemi déclaré d’Israël et du Peuple juif après le vote inique de deux résolutions arabes profondément anti-israéliennes visant notamment à l’islamisation du patrimoine religieux juif et chrétien
Pourtant, ce n’est pas l’UNESCO en tant que telle qui a proposé ces textes ignobles mais ceux-ci sont l’initiative de membres du Conseil Exécutif de l'UNESCO, l’Algérie, l’Egypte, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan, qui s’opposent ainsi aux déclarations de la Directrice générale de l’UNESCO, Madame Irina BOKOVA, « L’UNESCO ne devrait pas être politisée ».
Ces résolutions à caractère politique qui prennent en otage l’organisation internationale sont, comme l’a déclaré l'Amitié Judéo Chrétienne de France dans son communiqué, une « vision, qui participe d’une lecture négationniste de l’histoire du peuple juif, atteint non seulement ce dernier dans sa foi mais aussi l’ensemble des chrétiens ».
Comme dans toute instance démocratique, c’est donc bien à l’initiative d’un ou de plusieurs pays que les résolutions ont été déposées et c’est parce qu’une majorité, parmi les pays composant cette instance, a pu être trouvée pour voter en leur faveur que ces textes ont été adoptés. Ce sont ces pays là qu’il faut pointer du doigt.
Et parmi ces pays ayant accepté de tels textes, qui n'offensent pas seulement Israël, mais le judaïsme, le peuple juif dans son ensemble et la communauté chrétienne aujourd’hui persécutée en Irak ou en Syrie notamment, on a trouvé notre pays, la France.
La France qui en 2011 avait déjà voté pour que la Palestine entre officiellement à l’UNESCO.
La France qui s’est le 15 avril séparée des grands pays occidentaux comme le Royaume Uni, l'Allemagne, les Pays Bas, les États-Unis qui eux ont voté contre une résolution mensongère.
La France « fille ainée de l’église », qui a voté en faveur de résolutions révisionnistes et du négationnistes de l’histoire qui veulent effacer selon l’A.J C F « le lien du peuple juif avec le Mont du Temple et Jérusalem, un lien qui depuis 2000 ans, à cause du Juif Jésus, concerne également les chrétiens, comme l’attestent on ne peut plus clairement leurs Écritures »
Depuis le 15 avril dernier, on entend de nombreux commentaires signalant que certes la France a voté ces textes de la honte mais pour certains, ce vote ne remet pas en cause le fait que malgré tout les officiels et diplomates français ont bien sûr conscience des réalités historiques entourant Jérusalem et de ses liens charnels avec le Peuple juif, ou pour d’autres encore, que finalement ce qui est à blâmer dans ces deux résolutions c’est simplement qu’elles auraient été mal rédigées ou encore comme l’a déclaré le Premier Ministre Manuel Valls à l’Assemblée Nationale qu’ « Il y a dans cette résolution de l'Unesco des formulations malheureuses, maladroites »
La réalité, au-delà de tel ou tel commentaire cherchant subtilement ici à disculper ou là à relativiser, est qu'il convient de ne pas se laisser embrouiller par des paroles d’une ambiguïté savamment orchestrée pour ne s’intéresser qu’aux actes concrets et réels qui soutiennent dans les faits la stratégie palestinienne de redéfinition des sites historiques juifs, tels le caveau des Patriarches ou la tombe de Rachel pour en faire des sites exclusivement musulmans manipulant ainsi l’opinion publique
Oui notre pays, la France, a voté en toute connaissance de cause deux résolutions à charge contre Israël niant le caractère juif de sites sacrés du judaïsme à Jérusalem.
Oui notre pays, la France a mêlé sa voix à celle de l’Iran allant ainsi à l’encontre de la majorité de nos pays alliés d’Europe, des Etats-Unis ou d’ailleurs qui eux ont voté contre des résolutions mensongères violemment anti-israéliennes.
Oui notre pays, la France a accepté de se ranger aux côtés de ceux qui, non contents d’appeler à la destruction physique d’Israël et du peuple juif, cherchent désormais à effacer son histoire, sa mémoire et sa culture
En apposant sa signature sur des textes qui seront, à n’en pas douter, utilisés par ceux-là même qui, à travers la haine, la violence et le terrorisme, ont certes déclaré la guerre au devoir de mémoire, mais plus généralement à l’occident et ses valeurs de liberté et de démocratie.
En préférant, par intérêt ou par conviction, accabler et donc affaiblir Israël au sein d’une instance internationale, plutôt que de l’aider à combattre ses ennemis qui sont si souvent également les nôtres, la France s’est trompée de stratégie
L’histoire jugera avant tout ces actes impardonnables et lourds de conséquences, et oubliera très vite les explications futiles, les discussions stériles et les bavardages inutiles. Une position révoltante a été prise le 15 avril dernier, et rien ni personne ne pourra la faire oublier
Serge Dahan
Président du B'nai B'rith France
Pourtant, ce n’est pas l’UNESCO en tant que telle qui a proposé ces textes ignobles mais ceux-ci sont l’initiative de membres du Conseil Exécutif de l'UNESCO, l’Algérie, l’Egypte, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan, qui s’opposent ainsi aux déclarations de la Directrice générale de l’UNESCO, Madame Irina BOKOVA, « L’UNESCO ne devrait pas être politisée ».
Ces résolutions à caractère politique qui prennent en otage l’organisation internationale sont, comme l’a déclaré l'Amitié Judéo Chrétienne de France dans son communiqué, une « vision, qui participe d’une lecture négationniste de l’histoire du peuple juif, atteint non seulement ce dernier dans sa foi mais aussi l’ensemble des chrétiens ».
Comme dans toute instance démocratique, c’est donc bien à l’initiative d’un ou de plusieurs pays que les résolutions ont été déposées et c’est parce qu’une majorité, parmi les pays composant cette instance, a pu être trouvée pour voter en leur faveur que ces textes ont été adoptés. Ce sont ces pays là qu’il faut pointer du doigt.
Et parmi ces pays ayant accepté de tels textes, qui n'offensent pas seulement Israël, mais le judaïsme, le peuple juif dans son ensemble et la communauté chrétienne aujourd’hui persécutée en Irak ou en Syrie notamment, on a trouvé notre pays, la France.
La France qui en 2011 avait déjà voté pour que la Palestine entre officiellement à l’UNESCO.
La France qui s’est le 15 avril séparée des grands pays occidentaux comme le Royaume Uni, l'Allemagne, les Pays Bas, les États-Unis qui eux ont voté contre une résolution mensongère.
La France « fille ainée de l’église », qui a voté en faveur de résolutions révisionnistes et du négationnistes de l’histoire qui veulent effacer selon l’A.J C F « le lien du peuple juif avec le Mont du Temple et Jérusalem, un lien qui depuis 2000 ans, à cause du Juif Jésus, concerne également les chrétiens, comme l’attestent on ne peut plus clairement leurs Écritures »
Depuis le 15 avril dernier, on entend de nombreux commentaires signalant que certes la France a voté ces textes de la honte mais pour certains, ce vote ne remet pas en cause le fait que malgré tout les officiels et diplomates français ont bien sûr conscience des réalités historiques entourant Jérusalem et de ses liens charnels avec le Peuple juif, ou pour d’autres encore, que finalement ce qui est à blâmer dans ces deux résolutions c’est simplement qu’elles auraient été mal rédigées ou encore comme l’a déclaré le Premier Ministre Manuel Valls à l’Assemblée Nationale qu’ « Il y a dans cette résolution de l'Unesco des formulations malheureuses, maladroites »
La réalité, au-delà de tel ou tel commentaire cherchant subtilement ici à disculper ou là à relativiser, est qu'il convient de ne pas se laisser embrouiller par des paroles d’une ambiguïté savamment orchestrée pour ne s’intéresser qu’aux actes concrets et réels qui soutiennent dans les faits la stratégie palestinienne de redéfinition des sites historiques juifs, tels le caveau des Patriarches ou la tombe de Rachel pour en faire des sites exclusivement musulmans manipulant ainsi l’opinion publique
Oui notre pays, la France, a voté en toute connaissance de cause deux résolutions à charge contre Israël niant le caractère juif de sites sacrés du judaïsme à Jérusalem.
Oui notre pays, la France a mêlé sa voix à celle de l’Iran allant ainsi à l’encontre de la majorité de nos pays alliés d’Europe, des Etats-Unis ou d’ailleurs qui eux ont voté contre des résolutions mensongères violemment anti-israéliennes.
Oui notre pays, la France a accepté de se ranger aux côtés de ceux qui, non contents d’appeler à la destruction physique d’Israël et du peuple juif, cherchent désormais à effacer son histoire, sa mémoire et sa culture
En apposant sa signature sur des textes qui seront, à n’en pas douter, utilisés par ceux-là même qui, à travers la haine, la violence et le terrorisme, ont certes déclaré la guerre au devoir de mémoire, mais plus généralement à l’occident et ses valeurs de liberté et de démocratie.
En préférant, par intérêt ou par conviction, accabler et donc affaiblir Israël au sein d’une instance internationale, plutôt que de l’aider à combattre ses ennemis qui sont si souvent également les nôtres, la France s’est trompée de stratégie
L’histoire jugera avant tout ces actes impardonnables et lourds de conséquences, et oubliera très vite les explications futiles, les discussions stériles et les bavardages inutiles. Une position révoltante a été prise le 15 avril dernier, et rien ni personne ne pourra la faire oublier
Serge Dahan
Président du B'nai B'rith France