
Plus jamais ça ? Et pourtant …
Je suis malade de voir en boucle ces images sur ces enfants et ce professeur lâchement assassinés par un tueur méthodique à Toulouse.
Je suis malade de voir à la TV mes amis d’enfance et mes rabbins pleurer et prier à la mémoire des 4 âmes de 4 à 30 ans.
Plus jamais ça ?
Et pourtant, mon père soldat de l’Armée Rouge Russe puis soldat de la Haganah s’est battu pour « plus jamais ça ». Ma mère a passé son adolescence de ghetto en cache dans les campagnes de Pologne et me répète « plus jamais ça ».
A 50 ans bientôt, j’ai vu et manifesté pour Copernic, la rue des Rosiers, Carpentras, Ilan Halimi et maintenant Toulouse.
Et je me suis dit bêtement « plus jamais ça », pour moi, pour ma famille, pour mes enfants et futurs petits-enfants.
Et voilà que ce 19 mars 2012, « ça » recommence, une fois encore. Un tueur en série, froid et professionnel dans son délire d’exécuteur, abat un homme et ses enfants, tue d’une balle dans la tempe une fillette qu’il a attrapée par les cheveux. Comme un Nazi dans le Ghetto, « ça » recommence.
Et ce 19 mars en soirée, j’ai prié à la synagogue de Nazareth et marché dans les rues de Paris, pour que « plus jamais ça ».
Mais je n’étais pas seul, j’étais avec mes enfants pour qui je prie que « plus jamais ça », et quel leurs futurs enfants n’aient pas aussi à crier « plus jamais ça ».
Et pourtant, « ça » a recommencé, et « ça » peut revenir, car Amalek est toujours vivant…
Soyons vigilants, soyons dignes, soyons rassemblés, soyons forts.
Baroukh Dayan Haemeth.
Bernard Musicant
Président de Connec’Sion – Pros High-tech juifs de France
Frère de la Loge Paris - Jerusalem
Je suis malade de voir en boucle ces images sur ces enfants et ce professeur lâchement assassinés par un tueur méthodique à Toulouse.
Je suis malade de voir à la TV mes amis d’enfance et mes rabbins pleurer et prier à la mémoire des 4 âmes de 4 à 30 ans.
Plus jamais ça ?
Et pourtant, mon père soldat de l’Armée Rouge Russe puis soldat de la Haganah s’est battu pour « plus jamais ça ». Ma mère a passé son adolescence de ghetto en cache dans les campagnes de Pologne et me répète « plus jamais ça ».
A 50 ans bientôt, j’ai vu et manifesté pour Copernic, la rue des Rosiers, Carpentras, Ilan Halimi et maintenant Toulouse.
Et je me suis dit bêtement « plus jamais ça », pour moi, pour ma famille, pour mes enfants et futurs petits-enfants.
Et voilà que ce 19 mars 2012, « ça » recommence, une fois encore. Un tueur en série, froid et professionnel dans son délire d’exécuteur, abat un homme et ses enfants, tue d’une balle dans la tempe une fillette qu’il a attrapée par les cheveux. Comme un Nazi dans le Ghetto, « ça » recommence.
Et ce 19 mars en soirée, j’ai prié à la synagogue de Nazareth et marché dans les rues de Paris, pour que « plus jamais ça ».
Mais je n’étais pas seul, j’étais avec mes enfants pour qui je prie que « plus jamais ça », et quel leurs futurs enfants n’aient pas aussi à crier « plus jamais ça ».
Et pourtant, « ça » a recommencé, et « ça » peut revenir, car Amalek est toujours vivant…
Soyons vigilants, soyons dignes, soyons rassemblés, soyons forts.
Baroukh Dayan Haemeth.
Bernard Musicant
Président de Connec’Sion – Pros High-tech juifs de France
Frère de la Loge Paris - Jerusalem