
C’est peu de dire qu’Israël doit faire face aujourd’hui à un contexte et un en environnement difficile. L’autorité palestinienne refuse de reconnaître l'état juif et tente de mobiliser la communauté internationale au lieu de favoriser les négociations directes pour relancer le processus de paix. Le Hamas et le Hezbollah cultive la haine et persévère dans volonté de détruire Israël. Le chaos qui règne en Syrie et dans de nombreux pays arabes demeure une source d’inquiétude majeure aux conséquences incertaines pour le moyen orient. Et que dire des islamistes fanatisés qui sèment la mort partout dans le monde, massacrent les chrétiens d’orient et pour qui Israël reste l’ennemi à combattre et à éliminer. Enfin, la communauté internationale semble avoir levé sa vigilance face à un en Iran aux ambitions nucléaires évidentes
Le nouveau gouvernement du Premier Ministre de l'Etat d'Israël doit donc affronter au moment où il commence son mandat un climat extérieur des plus complexes, où les menaces et les dangers s’accumulent.
Il existe par ailleurs aujourd’hui un autre ennemi qui réclame une mobilisation particulière. Un ennemi plus sournois, plus caché, plus lâche encore.
Un ennemi qui veut s’en prendre aux intérêts économiques et culturels d’Israël, donc à l’oxygène qui fait vivre sa société toute entière. Un ennemi rependu partout dans le monde, qui agit de façon coordonnée et réfléchie.
Cet ennemi, c’est la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), fondé par le militant palestinien Omar Barghouti, implanté dans de très nombreux pays, et qui tisse sa toile partout pour asphyxier et atteindre en plein cœur l’économie et la société israélienne.
Le BDS attaque sur tous les fronts et sous tous les angles pour chercher à encercler et à isoler Israël. Cette organisation est aujourd’hui une pieuvre tentaculaire qui cherche à frapper dans tous les domaines pour affaiblir Israël, et avant tout pour délégitimer Israël sur le plan international. Elle s’engouffre dans toutes les brèches en exploitant des thèmes particulièrement populaires pour diffuser plus facilement sa funeste audience. Tous les leviers sont utilisés.
Citons le domaine économique (sont visés les entreprises israéliennes et les produits israéliens – Teva, Sodastream, et bien d’autres), culturel (des pressions fortes sont exercées sur des artistes pour qu’ils ne se produisent pas en Israël), universitaire (recherche, éducation, échanges, …), et sportif (la participation des sportifs israéliens dans les compétitions internationales).
Mais il ne faut pas s’y tromper et lever toute ambiguïté sur la nature réelle du BDS pour alerter l’opinion publique et rétablir la vérité. Derrière la campagne BDS et ses vociférations haineuses se cache des mouvements politiques aux ramifications internationales qui les manipulent afin de véhiculer leurs messages de haine et de violence contre Israël.
Mais surtout, il faut souligner avec force que cette manipulation, sous couvert d’entreprises, d’artistes, d’intellectuels, ou de sportifs à boycotter, alimente avant tout un antisémitisme viscéral et dangereux.
On le sait depuis longtemps : tout acte ou idéologie antisioniste, en France ou ailleurs, dissimule en réalité la haine antisémite politique plus difficile à afficher et qui n’a jamais réellement disparu. Par ces discours antisionistes, elle s’en voit être amplifiée. On l’a vu avec Merah à Toulouse ou avec la tragédie de l’hypercacher : au nom de la haine contre Israël, on réalise son objectif premier : tuer des juifs où qu’ils se trouvent.
C’est pourquoi cette campagne BDS, et toutes les actions qui y sont associées, doivent être dénoncées, traquées et combattues sans compromis et avec force pour rétablir la véritable image d’Israël auprès des décideurs et des acteurs de notre société. L’image d’une réussite économique, culturelle et scientifique bâtie sur une démocratie solide, un Etat de droit absolu, une société respectueuse de toutes ses composantes et finalement un pays totalement ouvert sur le monde.
En cherchant à salir cette image et à boycotter ces réalisations, souvent uniques au monde par leur qualité, leur apport et leur innovation, la campagne BDS veut à sa manière détruire Israël, et réussir avec la pression médiatique là où d’autres ont échoué armes à la main.
Et au-delà de cet objectif réel, même s’il n’est pas avoué, il faut appeler les choses par leur nom : la haine d’Israël appelle à la haine des juifs et finit par tuer les juifs.
Il faut donc débusquer ceux qui se retranchent derrière cette haine et mobiliser tous les défenseurs des valeurs humaines de liberté et de justice pour défendre Israël face à ces ennemis d’un genre nouveau, redoutablement efficaces et dangereux, car utilisant les moyens que la société moderne leur offre.
Il faut également, et surtout, dénoncer sans hésitations l’imposture que constitue cette campagne de haine.
Parler d’apartheid, quand on sait les efforts humanitaires faits systématiquement par Israël pour sauver la population civile palestinienne lors de chaque conflit armé est une imposture.
Parler d’apartheid, quand on sait que les partis arabes israéliens sont largement représentés à la Knesset et libres de faire campagne comme ils le souhaitent lors des élections israéliennes est une imposture.
Parler d’apartheid, quand on sait que les médecins et les hôpitaux israéliens recueillent et soignent les malades palestiniens (notamment les enfants) sans aucune distinction est une imposture.
Parler d’apartheid, quand on sait qu’Israël est la seule démocratie de la région depuis 67 ans, entourée d’Etat terroristes ou de dictatures militaires qui menacent directement leurs populations sans que le monde ne bouge est une imposture.
La mobilisation, chez nous et à travers le monde, pour lutter contre cette imposture doit être totale et entière. C’est ainsi qu’on doit féliciter le gouvernement canadien du Premier ministre Stephen Harper qui a l’intention d’inclure le Boycott d’Israël comme un crime de haine, et qui a déclaré vouloir faire preuve d’une tolérance zéro envers ceux qui appellent au boycott. On aimerait entendre de telles déclarations plus souvent, et notamment en Europe.
Dans cette mobilisation et ce combat, le B’nai B’rith France a depuis longtemps été présent et le restera le temps qu’il faudra. Il a décidé d’agir concrètement pour lutter contre la campagne BDS.
Serge Dahan
Le nouveau gouvernement du Premier Ministre de l'Etat d'Israël doit donc affronter au moment où il commence son mandat un climat extérieur des plus complexes, où les menaces et les dangers s’accumulent.
Il existe par ailleurs aujourd’hui un autre ennemi qui réclame une mobilisation particulière. Un ennemi plus sournois, plus caché, plus lâche encore.
Un ennemi qui veut s’en prendre aux intérêts économiques et culturels d’Israël, donc à l’oxygène qui fait vivre sa société toute entière. Un ennemi rependu partout dans le monde, qui agit de façon coordonnée et réfléchie.
Cet ennemi, c’est la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), fondé par le militant palestinien Omar Barghouti, implanté dans de très nombreux pays, et qui tisse sa toile partout pour asphyxier et atteindre en plein cœur l’économie et la société israélienne.
Le BDS attaque sur tous les fronts et sous tous les angles pour chercher à encercler et à isoler Israël. Cette organisation est aujourd’hui une pieuvre tentaculaire qui cherche à frapper dans tous les domaines pour affaiblir Israël, et avant tout pour délégitimer Israël sur le plan international. Elle s’engouffre dans toutes les brèches en exploitant des thèmes particulièrement populaires pour diffuser plus facilement sa funeste audience. Tous les leviers sont utilisés.
Citons le domaine économique (sont visés les entreprises israéliennes et les produits israéliens – Teva, Sodastream, et bien d’autres), culturel (des pressions fortes sont exercées sur des artistes pour qu’ils ne se produisent pas en Israël), universitaire (recherche, éducation, échanges, …), et sportif (la participation des sportifs israéliens dans les compétitions internationales).
Mais il ne faut pas s’y tromper et lever toute ambiguïté sur la nature réelle du BDS pour alerter l’opinion publique et rétablir la vérité. Derrière la campagne BDS et ses vociférations haineuses se cache des mouvements politiques aux ramifications internationales qui les manipulent afin de véhiculer leurs messages de haine et de violence contre Israël.
Mais surtout, il faut souligner avec force que cette manipulation, sous couvert d’entreprises, d’artistes, d’intellectuels, ou de sportifs à boycotter, alimente avant tout un antisémitisme viscéral et dangereux.
On le sait depuis longtemps : tout acte ou idéologie antisioniste, en France ou ailleurs, dissimule en réalité la haine antisémite politique plus difficile à afficher et qui n’a jamais réellement disparu. Par ces discours antisionistes, elle s’en voit être amplifiée. On l’a vu avec Merah à Toulouse ou avec la tragédie de l’hypercacher : au nom de la haine contre Israël, on réalise son objectif premier : tuer des juifs où qu’ils se trouvent.
C’est pourquoi cette campagne BDS, et toutes les actions qui y sont associées, doivent être dénoncées, traquées et combattues sans compromis et avec force pour rétablir la véritable image d’Israël auprès des décideurs et des acteurs de notre société. L’image d’une réussite économique, culturelle et scientifique bâtie sur une démocratie solide, un Etat de droit absolu, une société respectueuse de toutes ses composantes et finalement un pays totalement ouvert sur le monde.
En cherchant à salir cette image et à boycotter ces réalisations, souvent uniques au monde par leur qualité, leur apport et leur innovation, la campagne BDS veut à sa manière détruire Israël, et réussir avec la pression médiatique là où d’autres ont échoué armes à la main.
Et au-delà de cet objectif réel, même s’il n’est pas avoué, il faut appeler les choses par leur nom : la haine d’Israël appelle à la haine des juifs et finit par tuer les juifs.
Il faut donc débusquer ceux qui se retranchent derrière cette haine et mobiliser tous les défenseurs des valeurs humaines de liberté et de justice pour défendre Israël face à ces ennemis d’un genre nouveau, redoutablement efficaces et dangereux, car utilisant les moyens que la société moderne leur offre.
Il faut également, et surtout, dénoncer sans hésitations l’imposture que constitue cette campagne de haine.
Parler d’apartheid, quand on sait les efforts humanitaires faits systématiquement par Israël pour sauver la population civile palestinienne lors de chaque conflit armé est une imposture.
Parler d’apartheid, quand on sait que les partis arabes israéliens sont largement représentés à la Knesset et libres de faire campagne comme ils le souhaitent lors des élections israéliennes est une imposture.
Parler d’apartheid, quand on sait que les médecins et les hôpitaux israéliens recueillent et soignent les malades palestiniens (notamment les enfants) sans aucune distinction est une imposture.
Parler d’apartheid, quand on sait qu’Israël est la seule démocratie de la région depuis 67 ans, entourée d’Etat terroristes ou de dictatures militaires qui menacent directement leurs populations sans que le monde ne bouge est une imposture.
La mobilisation, chez nous et à travers le monde, pour lutter contre cette imposture doit être totale et entière. C’est ainsi qu’on doit féliciter le gouvernement canadien du Premier ministre Stephen Harper qui a l’intention d’inclure le Boycott d’Israël comme un crime de haine, et qui a déclaré vouloir faire preuve d’une tolérance zéro envers ceux qui appellent au boycott. On aimerait entendre de telles déclarations plus souvent, et notamment en Europe.
Dans cette mobilisation et ce combat, le B’nai B’rith France a depuis longtemps été présent et le restera le temps qu’il faudra. Il a décidé d’agir concrètement pour lutter contre la campagne BDS.
- L’opération « fruits d’Israël », et plus récemment « vins d’Israël », vise à faire acheter au plus grand nombre des produits en provenance d’Israël pour soutenir directement l’économie du pays. Cette opération remporte chaque année un franc succès.
- Une cellule de veille vient d’être créée pour traquer les actions de BDS et donc mieux les combattre.
- Un « Livre Blanc » contre le Boycott, à l’image du « Livre Blanc » contre l’antisémitisme que le B’nai B’rith France a récemment publié, va être élaboré pour expliquer la réalité de cette menace et faire des propositions concrètes pour la combattre.
- Un « Livre Blanc » européen contre l’antisémitisme est également en projet, car ce fléau – sous toutes ses formes – frappe l’Europe dans son ensemble et doit conduire à des réactions européennes (et plus seulement nationales).
Serge Dahan