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Les maisons d'enfants


Lundi 30 Janvier 2012

LES MAISONS D’ ENFANTS, par Jacqueline ELMALEK Loge MAZAL TOV Nice
La vie des enfants rescapés de la Shoah.




Après son « qui suis-je » très émouvant qui nous a révélé son destin exceptionnel d’enfant juif, Jacqueline a tenu à rendre hommage aux hommes et aux femmes qui se sont dévoués à sauver ces enfants « rescapés d’une entreprise industrielle d’extermination », et, en particulier, aux «Maisons d’enfants » qui l’ont abritée.

Elle a été éduquée jusqu’à ses dix-huit ans dans l’une des neuf maisons de l’U.J.R.E. (Union des Juifs pour la Résistance et l’Entr’aide).

Ces maisons étaient mixtes et regroupaient les enfants par tranche d’âge. Si les enfants étaient entourés par des éducateurs, ils ne remplaçaient pas l’affection des parents. Ils allaient à l’école communale, revenant déjeuner à la « maison » le midi. Le jeudi était un jour sans école mais où la venue du professeur de gymnastique était attendue avec joie. L’après-midi était consacré à la chorale, au yiddish et à la préparation des fêtes. Ces activités se faisaient conjointement avec les enfants du patronage, et chaque année ils donnaient un spectacle à la salle Pleyel.

Le vendredi soir se tenaient des veillées agrémentées par des films ou par des artistes, en particulier par le mime Marcel Marceau.
Tous les enfants avaient le statut de « pupille de la Nation », ce qui voulait dire que l’Etat participait aux frais de leur entretien et leur éducation.

L’été était consacré aux colonies de vacances à la mer ou à la montagne.

Jacqueline garde de cette communauté d’enfants le sentiment d’appartenir à une grande famille qui, aujourd’hui encore, se réunit régulièrement et qui a rassemblé tous leurs souvenirs dans un beau livre dont nous avons pu feuilleter les pages et nous émouvoir devant les photos.

Récemment le maire de Sainte-Maxime, ayant découvert dans sa commune une maison d’enfants dont les parents avaient été fusillés ou déportés, a fait poser une plaque pour commémorer le séjour de ces enfants de 1945 à 1948. La cérémonie fut fort émouvante.









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