
Les murs de plusieurs bâtiments du cœur de la ville de Toulouse ont été tagués de croix gammées et d’inscriptions antisémites et homophobes dans la nuit de samedi à dimanche dernier.
Ont notamment été visés l'Espace des diversités et de la laïcité, qui accueille les victimes de discriminations et héberge un centre LGBT (lesbiennes, gays, bi- et transsexuels), le cinéma art et essai Utopia, l'entrée de l'Université Toulouse 1 Capitole et le cimetière de Salonique. Les inscriptions s'en prennent au Crif (Conseil représentatif des institutions juives), assimilent juifs et homosexuels et s'attaquent aux francs-maçons.
Le B’nai B’rith France choqué par ces inscriptions condamne cette incitation publique à la haine et se fait le porte parole de l'inquiétude de la communauté Juive devant cette montée des haines en France
Ces inscriptions véhiculent la même haine antisémite et les mêmes valeurs antirépublicaines que les slogans scandés par les manifestants de "Jour de Colère", il y moins d’un mois à Paris et à Lyon.
Le B’nai B’rith France s’élève une nouvelle fois contre cette grave dérive antisémite, et appelle les pouvoirs publics à faire preuve de la plus grande fermeté pour identifier les responsables, les arrêter puis les transférer à la justice.
Le B’nai B’rith France demande à ce que tout soit mis en œuvre pour identifier et combattre ces actes, qu’une vraie politique de veille soit mise en place avec des moyens d’action en fonction des différentes formes d'antisémitisme
C'est afin de lutter contre ces atteintes à la citoyenneté que le B'nai B'rith France a publié en mai 2013 un "Livre Blanc pour la citoyenneté et contre l'antisémitisme", série de propositions concrètes remises à tous les membres concernés du gouvernement, et tenues à disposition de tout personne intéressée.