
Dans le cadre de son cycle « Dialogue & Rencontre », le B’nai B’rith France a reçu lundi 30 mars au Centre Jérôme Cahen de Neuilly, le Délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, Monsieur Gilles Clavreul, accompagné de Madame Danièle Hofman-Rispal, ancienne Présidente du Groupe d’amitié France-Israël et aujourd’hui adjointe du délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Dans ces temps difficiles pour les Juifs de France, cette rencontre, animée par le Président du B’nai B’rith France Serge Dahan, et par le Président du B’nai B’rith de la région Ile de France ,Aris Hauptschein, était très attendue par les membres et amis du B’nai B’rith venus très nombreux pour l’occasion.
Dans ses propos introductifs, Serge Dahan a rappelé ce climat de haine des juifs qui s’est continuellement dégradé au cours de ces dernières années, avec le 9 janvier dernier la tuerie de l’Hypercacher.
Il a aussi rappelé les chiffres de 2014, publiés dans le rapport sur l’antisémitisme en France, qui montrent un doublement des actes antisémites, il a notamment souligné que pour chacun de ces actes il y a des femmes, des hommes, des familles qui sont traumatisés et qui se posent des questions sur leur futur et celui de leurs enfants.
Le Président du B’nai B’rith France a souligné que l’existence d’une telle délégation interministérielle était de nature à rassurer la communauté juive, profitant par la même, pour rendre hommage aux pouvoirs publics pour leurs actions fermes menées contre l’antisémitisme citant par ailleurs les propos tenus récemment par le Président de la République « Les juifs sont chez eux en France, ce sont les antisémites qui n’ont pas leur place dans la République. » ; Serge Dahan a aussi saluer les mesures de protection des écoles juives et des synagogues prises par le Premier ministre
Serge Dahan a enfin rappelé le travail de propositions concrètes fait par le B’nai B’rith France à travers, notamment ,la publication du « Livre Blanc Pour la Citoyenneté et Contre l’Antisémitisme - Propositions du B’nai B’rith France »et a déclaré que le Bnai B’rith serait toujours un allié déterminé de toutes les forces républicaines dans le combat contre ce fléau.
Gilles Clarveul a, dans un premier temps, rappelé la mission que le Gouvernement lui a confiée : celle d’impulser, de proposer, d’animer et de suivre la politique interministérielle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Gilles Clarveul a repris les grandes causes et la nature de l’antisémitisme en France.
Parlant franchement et sans détours, le Délégué interministériel a souligné l’influence des extrémistes de droite comme de gauche dans l’antisémitisme traditionnel et dans les nouvelles formes de l’antisémitisme qui se cachent derrière un antisionisme de façade.
Il a précisé ensuite le plan de lutte gouvernemental contre l’antisémitisme qui repose sur quatre axes majeurs: le projet de loi sur le renseignement et la mobilisation territoriale ; la lutte contre la haine diffusée sur internet et les difficultés juridiques et techniques associées ; les enjeux de protection/sécurité et sanctions, avec ce projet de loi d’un durcissement des sanctions pour les propos antisémites qui ne devraient à l’avenir plus relever du droit de la presse, mais du droit pénal général; enfin la question éducative et culturelle avec cet objectif de renforcer la sensibilisation à la citoyenneté.
Après cet exposé précis des mesures envisagées, un échange direct, franc et convivial avec la salle a permis de préciser certains points et d’en aborder d’autres, comme la lutte pénale contre l’islamisme radical, le débat sur la laïcité avec la nécessité de bien en définir la nature et les contours, les dérives de certains médias, le problème de l’embrigadement dans les quartiers et dans les prisons, la formation des imams, le dialogue avec les instances représentatives de l’islam en France, ou plus généralement le rôle de l’Etat dans l’environnement religieux.
Au final, une rencontre et un dialogue constructifs et sans langue de bois, dans le contexte que l'on sait, où des mots forts, justes et sincères ont été prononcés, confirmant la volonté sans faille des pouvoirs publics à lutter contre l'antisémitisme à travers des actions concrètes, que nous espérons efficaces.
Dans ces temps difficiles pour les Juifs de France, cette rencontre, animée par le Président du B’nai B’rith France Serge Dahan, et par le Président du B’nai B’rith de la région Ile de France ,Aris Hauptschein, était très attendue par les membres et amis du B’nai B’rith venus très nombreux pour l’occasion.
Dans ses propos introductifs, Serge Dahan a rappelé ce climat de haine des juifs qui s’est continuellement dégradé au cours de ces dernières années, avec le 9 janvier dernier la tuerie de l’Hypercacher.
Il a aussi rappelé les chiffres de 2014, publiés dans le rapport sur l’antisémitisme en France, qui montrent un doublement des actes antisémites, il a notamment souligné que pour chacun de ces actes il y a des femmes, des hommes, des familles qui sont traumatisés et qui se posent des questions sur leur futur et celui de leurs enfants.
Le Président du B’nai B’rith France a souligné que l’existence d’une telle délégation interministérielle était de nature à rassurer la communauté juive, profitant par la même, pour rendre hommage aux pouvoirs publics pour leurs actions fermes menées contre l’antisémitisme citant par ailleurs les propos tenus récemment par le Président de la République « Les juifs sont chez eux en France, ce sont les antisémites qui n’ont pas leur place dans la République. » ; Serge Dahan a aussi saluer les mesures de protection des écoles juives et des synagogues prises par le Premier ministre
Serge Dahan a enfin rappelé le travail de propositions concrètes fait par le B’nai B’rith France à travers, notamment ,la publication du « Livre Blanc Pour la Citoyenneté et Contre l’Antisémitisme - Propositions du B’nai B’rith France »et a déclaré que le Bnai B’rith serait toujours un allié déterminé de toutes les forces républicaines dans le combat contre ce fléau.
Gilles Clarveul a, dans un premier temps, rappelé la mission que le Gouvernement lui a confiée : celle d’impulser, de proposer, d’animer et de suivre la politique interministérielle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Gilles Clarveul a repris les grandes causes et la nature de l’antisémitisme en France.
Parlant franchement et sans détours, le Délégué interministériel a souligné l’influence des extrémistes de droite comme de gauche dans l’antisémitisme traditionnel et dans les nouvelles formes de l’antisémitisme qui se cachent derrière un antisionisme de façade.
Il a précisé ensuite le plan de lutte gouvernemental contre l’antisémitisme qui repose sur quatre axes majeurs: le projet de loi sur le renseignement et la mobilisation territoriale ; la lutte contre la haine diffusée sur internet et les difficultés juridiques et techniques associées ; les enjeux de protection/sécurité et sanctions, avec ce projet de loi d’un durcissement des sanctions pour les propos antisémites qui ne devraient à l’avenir plus relever du droit de la presse, mais du droit pénal général; enfin la question éducative et culturelle avec cet objectif de renforcer la sensibilisation à la citoyenneté.
Après cet exposé précis des mesures envisagées, un échange direct, franc et convivial avec la salle a permis de préciser certains points et d’en aborder d’autres, comme la lutte pénale contre l’islamisme radical, le débat sur la laïcité avec la nécessité de bien en définir la nature et les contours, les dérives de certains médias, le problème de l’embrigadement dans les quartiers et dans les prisons, la formation des imams, le dialogue avec les instances représentatives de l’islam en France, ou plus généralement le rôle de l’Etat dans l’environnement religieux.
Au final, une rencontre et un dialogue constructifs et sans langue de bois, dans le contexte que l'on sait, où des mots forts, justes et sincères ont été prononcés, confirmant la volonté sans faille des pouvoirs publics à lutter contre l'antisémitisme à travers des actions concrètes, que nous espérons efficaces.