
Des premières relations engageantes
L’Arabie, au début de l’Islam (7ème siècle), est habitée par des tribus arabes et par une population juive importante implantée dans cette région depuis très longtemps.
Ce sont des citadins cultivés, des marchands qui ont introduit des cultures nouvelles comme le palmier ou la vigne, et des tribus nomades dont les moeurs sont très semblables à celles des autres tribus nomades arabes.
Les juifs, installés depuis des siècles dans cette région, ont diffusé chez les arabes encore païens, l’idée d’un dieu unique : le monothéisme.
Cette influence religieuse est en concurrence avec une autre religion monothéiste : le christianisme.
Mahomet désire fondre ces 2 communautés en une seule : l’oummah ou ummah : la communauté des croyants.
Pour arriver à rallier à son projet les juifs comme les chrétiens, Mahomet fait d’Ismaël, fils d’Abraham, l’ancêtre des arabes et dit vouloir en ressusciter le message originel.
L’influence du christianisme dans la pensée de Mahomet est moins importante que celle du judaïsme, même s’il considère Jésus comme un prophète au même titre que Moïse, et que lui-même !
Néanmoins il s’agit d’un judaïsme oral qu’il interprète à sa façon. Ses ignorances et ses confusions du judaïsme sont aujourd’hui attestées aussi bien par les juifs que par les musulmans.
L’idée centrale du message de Mahomet est celle d’un Dieu « Un » : « Allah ».
Ce monothéisme vient du judaïsme. Mais entre Allah et les hommes, il y a des anges beaucoup plus nombreux que dans la Bible. Alors que dans le judaïsme l’homme est présenté comme un être cocréateur avec Dieu, Mahomet fait de l’homme un être dont la vertu essentielle doit être la soumission à Allah.
C’est d’ailleurs ce que signifie le mot ISLAM, et le mot musulman : soumis.
La rupture
Mahomet s’inspire également du judaïsme lors de ses prédications en adoptant différents usages et rites juifs : adoption du calendrier lunaire, interdits alimentaires relatifs au porc…
Il institue comme devoir religieux la pratique de la « zakat », la charité, reprise de la « tsedaka » juive.
Mais les rites musulmans évoluent en fonction des liens que Mahomet entretient avec les juifs.
Afin d’aller dans le sens de son projet de ralliement de tous les croyants monothéistes, il institue dans le calendrier musulman un grand jour de jeûne identique à celui des juifs (le « Yom Kippour »). Il fixe la direction de la prière vers Jérusalem.
Ces 2 éléments sont abrogés* dès que ses espoirs de ralliement sont déçus, car les juifs n’adhèrent pas au message de l’Islam et résistent aux diverses tentatives de conversion.
Pourtant Jérusalem garde une place de choix dans l’Islam. En effet, dans l'une de ses visions, Mahomet s’est vu transporté pendant son sommeil à Jérusalem, puis de là, un cheval ailé le hisse jusqu'au ciel avant de le ramener dans son lit.
Ce récit fait de Jérusalem la troisième ville sainte de l'Islam, après La Mecque et Médine. C’est à l'emplacement d'où se serait envolé Mahomet que s’élève le «Dôme du Rocher» (surnommé la Mosquée d’Omar).
La distance entre les juifs de Médine et Mahomet et ses premiers disciples devient de plus en plus importante.
A partir de 624 et jusqu’en 632, Mahomet va expulser et souvent massacrer les tribus juives d’Arabie.
Environ 700 hommes de la tribu de Banu Qurayza sont décapités, leurs biens confisqués, leurs palmeraies incendiées, leurs femmes et leurs enfants vendus en esclavage (624). Les Banu-Nadhir sont chassés après de rudes batailles (625).
En 627, c’est malheureusement au tour de la tribu des Banu Qurayza qui refuse la conversion et sera
martyrisée. Environ 900 personnes de cette même tribu eurent la tête tranchée.
La conquête
A la mort du prophète MAHOMET en 632, la plupart des habitants de la péninsule arabique sont devenus musulmans.
Les musulmans entreprennent une conquête du monde alors connu. Ils mènent une expansion rapide de l’Islam.
Les califes, chefs à la fois politiques et religieux et considérés comme les successeurs de Mahomet, font en moins de 100 ans, la conquête d’un immense empire qui s’étend de l’Inde au Moyen-Orient, et va jusqu’en Afrique du nord et en Espagne.
Mahomet, puis surtout ses successeurs, souhaiteront codifier les relations entre les musulmans et les non musulmans, qu’ils soient juifs ou chrétiens.
*la direction de la prière se tourne alors vers la Mecque en 624.
L’Arabie, au début de l’Islam (7ème siècle), est habitée par des tribus arabes et par une population juive importante implantée dans cette région depuis très longtemps.
Ce sont des citadins cultivés, des marchands qui ont introduit des cultures nouvelles comme le palmier ou la vigne, et des tribus nomades dont les moeurs sont très semblables à celles des autres tribus nomades arabes.
Les juifs, installés depuis des siècles dans cette région, ont diffusé chez les arabes encore païens, l’idée d’un dieu unique : le monothéisme.
Cette influence religieuse est en concurrence avec une autre religion monothéiste : le christianisme.
Mahomet désire fondre ces 2 communautés en une seule : l’oummah ou ummah : la communauté des croyants.
Pour arriver à rallier à son projet les juifs comme les chrétiens, Mahomet fait d’Ismaël, fils d’Abraham, l’ancêtre des arabes et dit vouloir en ressusciter le message originel.
L’influence du christianisme dans la pensée de Mahomet est moins importante que celle du judaïsme, même s’il considère Jésus comme un prophète au même titre que Moïse, et que lui-même !
Néanmoins il s’agit d’un judaïsme oral qu’il interprète à sa façon. Ses ignorances et ses confusions du judaïsme sont aujourd’hui attestées aussi bien par les juifs que par les musulmans.
L’idée centrale du message de Mahomet est celle d’un Dieu « Un » : « Allah ».
Ce monothéisme vient du judaïsme. Mais entre Allah et les hommes, il y a des anges beaucoup plus nombreux que dans la Bible. Alors que dans le judaïsme l’homme est présenté comme un être cocréateur avec Dieu, Mahomet fait de l’homme un être dont la vertu essentielle doit être la soumission à Allah.
C’est d’ailleurs ce que signifie le mot ISLAM, et le mot musulman : soumis.
La rupture
Mahomet s’inspire également du judaïsme lors de ses prédications en adoptant différents usages et rites juifs : adoption du calendrier lunaire, interdits alimentaires relatifs au porc…
Il institue comme devoir religieux la pratique de la « zakat », la charité, reprise de la « tsedaka » juive.
Mais les rites musulmans évoluent en fonction des liens que Mahomet entretient avec les juifs.
Afin d’aller dans le sens de son projet de ralliement de tous les croyants monothéistes, il institue dans le calendrier musulman un grand jour de jeûne identique à celui des juifs (le « Yom Kippour »). Il fixe la direction de la prière vers Jérusalem.
Ces 2 éléments sont abrogés* dès que ses espoirs de ralliement sont déçus, car les juifs n’adhèrent pas au message de l’Islam et résistent aux diverses tentatives de conversion.
Pourtant Jérusalem garde une place de choix dans l’Islam. En effet, dans l'une de ses visions, Mahomet s’est vu transporté pendant son sommeil à Jérusalem, puis de là, un cheval ailé le hisse jusqu'au ciel avant de le ramener dans son lit.
Ce récit fait de Jérusalem la troisième ville sainte de l'Islam, après La Mecque et Médine. C’est à l'emplacement d'où se serait envolé Mahomet que s’élève le «Dôme du Rocher» (surnommé la Mosquée d’Omar).
La distance entre les juifs de Médine et Mahomet et ses premiers disciples devient de plus en plus importante.
A partir de 624 et jusqu’en 632, Mahomet va expulser et souvent massacrer les tribus juives d’Arabie.
Environ 700 hommes de la tribu de Banu Qurayza sont décapités, leurs biens confisqués, leurs palmeraies incendiées, leurs femmes et leurs enfants vendus en esclavage (624). Les Banu-Nadhir sont chassés après de rudes batailles (625).
En 627, c’est malheureusement au tour de la tribu des Banu Qurayza qui refuse la conversion et sera
martyrisée. Environ 900 personnes de cette même tribu eurent la tête tranchée.
La conquête
A la mort du prophète MAHOMET en 632, la plupart des habitants de la péninsule arabique sont devenus musulmans.
Les musulmans entreprennent une conquête du monde alors connu. Ils mènent une expansion rapide de l’Islam.
Les califes, chefs à la fois politiques et religieux et considérés comme les successeurs de Mahomet, font en moins de 100 ans, la conquête d’un immense empire qui s’étend de l’Inde au Moyen-Orient, et va jusqu’en Afrique du nord et en Espagne.
Mahomet, puis surtout ses successeurs, souhaiteront codifier les relations entre les musulmans et les non musulmans, qu’ils soient juifs ou chrétiens.
*la direction de la prière se tourne alors vers la Mecque en 624.