
Vous le savez : un Colloque sur le Yiddish doit avoir lieu à l’UNESCO les 6 et 7 Février 2012.
Vous savez aussi que le BNAI BRITH est représenté en tant qu’ONG (organisation non gouvernementale) à l’UNESCO et que c’est à ce titre que nous avons obtenu le soutien de l’UNESCO et le patronage de Madame Irina BOKOVA sa Directrice Générale pour organiser ce Colloque à l’UNESCO.
Le BNAI BRITH est représenté à l’UNESCO par plusieurs délégués :
Witold ZYSS qui en est le chef de file puisqu’il porte le titre de Délégué permanent auprès de l’UNESCO
et quatre Délégués permanents adjoints :
Norma ANAV
Moi-même
Stéphane TEICHER
Rita THALMAN, Historienne.
Witold, Norma et moi-même appartenons à la loge FRANCE et Stéphane à la loge TSEDEK.
Pourquoi avoir choisi le Yiddish pour thème de ce Colloque ?
Il y a au moins deux bonnes raisons à ce choix.
La première est que l’UNESCO a publié récemment un « ATLAS DES LANGUES EN DANGER DANS LE MONDE » et que parmi ces langues en danger figure le Yiddish.
Il fallait donc relever le défi et montrer que cette langue qui, avant la Shoa, était parlée par 11 millions de personnes, a néanmoins un avenir.
La deuxième raison tient à la langue Yiddish elle-même.
Nombre d’entre vous ne se reconnaissent pas dans cette langue parce qu’elle ne fait pas partie de leur culture ancestrale.
Or le Yiddish est une très belle langue, pleine de subtilités et de nuances, pleine de saveur ; il a été l’expression d’une culture qui est devenue universelle , d’une civilisation d’une grande richesse, réaliste et romantique, gaie et pathétique, fière et cynique, sentimentale, pieuse, résignée…
C’est pourquoi nous avons pensé que nous ne devions pas garder cet héritage pour le petit nombre de ceux qui sont les descendants de Yiddishophones, mais en faire « don » et le partager avec la communauté juive toutes origines confondues et au-delà avec tous ceux qui percevront le message universel de la culture Yiddish, comme l’a montré l’attribution d'un prix NOBEL à un écrivain de langue Yiddish comme Isaac Bashevis SINGER.
Et non seulement cela : nous pensons que cet héritage nous devons contribuer à le faire fructifier ; cette langue et cette culture menacées de disparition par l’assassinat de millions de Juifs par les nazis, méritent de revivre dans leur plénitude.
C’est la raison pour laquelle les efforts déployés par un certain nombre d’enseignants, d’écrivains, de journalistes, pour reconstruire un avenir pour la langue et la culture Yiddish, doivent être fortement encouragés et soutenus et c’est l’un des objectifs de ce Colloque ; objectif partagé par l’équipe chargée d’élaborer le programme culturel de ce Colloque, dirigée par M Itzhak NIBORSKI, Maître de Conférences enseignant le Yiddish, à l’INALCO, assisté des membres de la Maison de la Culture Yiddish à Paris.
J’espère vous avoir donné envie à la fois de participer nombreux à ce Colloque, et de faire plus ample connaissance avec la culture Yiddish du passé et de l’avenir et - pourquoi pas ? – avec sa langue.
Irène Orès
Vous savez aussi que le BNAI BRITH est représenté en tant qu’ONG (organisation non gouvernementale) à l’UNESCO et que c’est à ce titre que nous avons obtenu le soutien de l’UNESCO et le patronage de Madame Irina BOKOVA sa Directrice Générale pour organiser ce Colloque à l’UNESCO.
Le BNAI BRITH est représenté à l’UNESCO par plusieurs délégués :
Witold ZYSS qui en est le chef de file puisqu’il porte le titre de Délégué permanent auprès de l’UNESCO
et quatre Délégués permanents adjoints :
Norma ANAV
Moi-même
Stéphane TEICHER
Rita THALMAN, Historienne.
Witold, Norma et moi-même appartenons à la loge FRANCE et Stéphane à la loge TSEDEK.
Pourquoi avoir choisi le Yiddish pour thème de ce Colloque ?
Il y a au moins deux bonnes raisons à ce choix.
La première est que l’UNESCO a publié récemment un « ATLAS DES LANGUES EN DANGER DANS LE MONDE » et que parmi ces langues en danger figure le Yiddish.
Il fallait donc relever le défi et montrer que cette langue qui, avant la Shoa, était parlée par 11 millions de personnes, a néanmoins un avenir.
La deuxième raison tient à la langue Yiddish elle-même.
Nombre d’entre vous ne se reconnaissent pas dans cette langue parce qu’elle ne fait pas partie de leur culture ancestrale.
Or le Yiddish est une très belle langue, pleine de subtilités et de nuances, pleine de saveur ; il a été l’expression d’une culture qui est devenue universelle , d’une civilisation d’une grande richesse, réaliste et romantique, gaie et pathétique, fière et cynique, sentimentale, pieuse, résignée…
C’est pourquoi nous avons pensé que nous ne devions pas garder cet héritage pour le petit nombre de ceux qui sont les descendants de Yiddishophones, mais en faire « don » et le partager avec la communauté juive toutes origines confondues et au-delà avec tous ceux qui percevront le message universel de la culture Yiddish, comme l’a montré l’attribution d'un prix NOBEL à un écrivain de langue Yiddish comme Isaac Bashevis SINGER.
Et non seulement cela : nous pensons que cet héritage nous devons contribuer à le faire fructifier ; cette langue et cette culture menacées de disparition par l’assassinat de millions de Juifs par les nazis, méritent de revivre dans leur plénitude.
C’est la raison pour laquelle les efforts déployés par un certain nombre d’enseignants, d’écrivains, de journalistes, pour reconstruire un avenir pour la langue et la culture Yiddish, doivent être fortement encouragés et soutenus et c’est l’un des objectifs de ce Colloque ; objectif partagé par l’équipe chargée d’élaborer le programme culturel de ce Colloque, dirigée par M Itzhak NIBORSKI, Maître de Conférences enseignant le Yiddish, à l’INALCO, assisté des membres de la Maison de la Culture Yiddish à Paris.
J’espère vous avoir donné envie à la fois de participer nombreux à ce Colloque, et de faire plus ample connaissance avec la culture Yiddish du passé et de l’avenir et - pourquoi pas ? – avec sa langue.
Irène Orès