1) NOTRE QUESTIONNEMENT

LOGE MOSCHE DAYAN
PLANCHE DU MERCREDI 13 FEVRIER 2013
PAR JACQUELINE ANANOU ET MONIQUE KOURCIA
Quand nous avons voulu traiter le sujet c’est parce qu’il nous parlait ; Nous ressentions aussi bien Jacqueline que moi un grand amour fraternel pour tous les frères et sœurs de notre loge .
Nous éprouvions du plaisir à nous retrouver, à nous parler , sans pour autant que les conversations soient personnelles ou particulièrement profondes . mais nous savions que nous allions passer un moment ensemble empreint de solennité , de concentration , d’écoute de l’autre et d’échange ,chacun avec sa personnalité et son ressenti , mais toujours avec bienveillance et émotion .
Au cours de ces échanges et au cours des années , nous avons appris à connaitre l’autre dans son essence. Car quand nous entrons en tenue nous laissons dehors nos problèmes , notre métier , notre niveau social , nous n’y amenons que notre savoir , notre travail de recherche , nos émotions , nos caractères , nos défauts et nos qualité ,nos égos mais aussi notre authenticité
C’est cela qui fait l’essence d’un être . et c’est cela que nous aimons
Qu’allions nous faire pour transmettre ce sentiment ?
Nous avons été sur internet , lu des bouquins sur l’amour du prochain . Toutes les religions ont revendiqué ce thème chacun l’exprime à sa manière . mais tous disent pareil
Nos frères d’autres loges ont fait des dissertations brillantes sur le thème . Allions nous ajouter notre voix à la cacophonie de toutes ces belles pensées ?
Nous n’en avions pas envie ! nous ne voulions pas faire œuvre littéraire ou philosophique sur un sentiment que nous ressentions ! peut -être un poème….mais il fallait de l’entrainement !
NOUS AVONS DONC DECIDE DE VOUS LE DIRE …en prose..
PLANCHE DU MERCREDI 13 FEVRIER 2013
PAR JACQUELINE ANANOU ET MONIQUE KOURCIA
Quand nous avons voulu traiter le sujet c’est parce qu’il nous parlait ; Nous ressentions aussi bien Jacqueline que moi un grand amour fraternel pour tous les frères et sœurs de notre loge .
Nous éprouvions du plaisir à nous retrouver, à nous parler , sans pour autant que les conversations soient personnelles ou particulièrement profondes . mais nous savions que nous allions passer un moment ensemble empreint de solennité , de concentration , d’écoute de l’autre et d’échange ,chacun avec sa personnalité et son ressenti , mais toujours avec bienveillance et émotion .
Au cours de ces échanges et au cours des années , nous avons appris à connaitre l’autre dans son essence. Car quand nous entrons en tenue nous laissons dehors nos problèmes , notre métier , notre niveau social , nous n’y amenons que notre savoir , notre travail de recherche , nos émotions , nos caractères , nos défauts et nos qualité ,nos égos mais aussi notre authenticité
C’est cela qui fait l’essence d’un être . et c’est cela que nous aimons
Qu’allions nous faire pour transmettre ce sentiment ?
Nous avons été sur internet , lu des bouquins sur l’amour du prochain . Toutes les religions ont revendiqué ce thème chacun l’exprime à sa manière . mais tous disent pareil
Nos frères d’autres loges ont fait des dissertations brillantes sur le thème . Allions nous ajouter notre voix à la cacophonie de toutes ces belles pensées ?
Nous n’en avions pas envie ! nous ne voulions pas faire œuvre littéraire ou philosophique sur un sentiment que nous ressentions ! peut -être un poème….mais il fallait de l’entrainement !
NOUS AVONS DONC DECIDE DE VOUS LE DIRE …en prose..
2) NOTRE CHOIX
Nous avons commencé par raconter une très jolie histoire tirée du TALMUD sur l’amour fraternel :
Sur le site du temple de Salomon était anciennement un champ légué par un père à ses deux fils qu’il aimait profondément. Les deux garçons ayant labouré et cultivé ensemble le champ en question en retirèrent une bonne récolte. Puis chacun des fils estimant que l’autre a travaillé plus que soi-même et que, par conséquent, il mérite plus que la moitié de la récolte. Une nuit il emporte de son entrepôt autant de gerbes qu’il peut afin de les placer en cachette dans le dépôt de son frère
A mi-chemin ils furent étonnés de se rencontrer chacun chargé de gerbes de blé. Devinant l’intention l’un de l’autre, ils jetèrent à terre leurs fardeaux et les larmes aux yeux ils s’embrassèrent.
Le TALMUD dit que c’est sur cette terre consacrée par les larmes d’amour et l’esprit de fraternité que le temple de Salomon fut érigé
A la suite nous avons commencé à donner une définition, puis à annoncer un plan …mais , nous nous sommes arrêtées pour faire comprendre que nous ne pouvions continuer à traiter ce sujet de cette façon . nous avons rangé tous nos livres et nos notes…
. Nous sommes descendu auprès de nos frères et sœurs , nous leur avons demandé de s’asseoir tous en rond face à nous et nous leurs avons dit :
on a décidé de vous faire vivre un moment d’amour fraternel
A partir de ce moment nous avons dit à chacun , nommément , pourquoi nous l’aimions , ce qui nous plaisait , ce qui nous avait ému ; à travers leur caractère , leur personnalité , leur tempérament , leur vécu , leur approche de la vie , et tout ce qu’ils avaient bien voulu nous faire découvrir en loge . et surtout , en ne s’attachant qu’aux aspects positifs de leur personnalité .
En les regardant droit dans les yeux ,nous leur avons dit tous ce que nous pensions profondément .et avec la plus grande sincérité .
Sur le site du temple de Salomon était anciennement un champ légué par un père à ses deux fils qu’il aimait profondément. Les deux garçons ayant labouré et cultivé ensemble le champ en question en retirèrent une bonne récolte. Puis chacun des fils estimant que l’autre a travaillé plus que soi-même et que, par conséquent, il mérite plus que la moitié de la récolte. Une nuit il emporte de son entrepôt autant de gerbes qu’il peut afin de les placer en cachette dans le dépôt de son frère
A mi-chemin ils furent étonnés de se rencontrer chacun chargé de gerbes de blé. Devinant l’intention l’un de l’autre, ils jetèrent à terre leurs fardeaux et les larmes aux yeux ils s’embrassèrent.
Le TALMUD dit que c’est sur cette terre consacrée par les larmes d’amour et l’esprit de fraternité que le temple de Salomon fut érigé
A la suite nous avons commencé à donner une définition, puis à annoncer un plan …mais , nous nous sommes arrêtées pour faire comprendre que nous ne pouvions continuer à traiter ce sujet de cette façon . nous avons rangé tous nos livres et nos notes…
. Nous sommes descendu auprès de nos frères et sœurs , nous leur avons demandé de s’asseoir tous en rond face à nous et nous leurs avons dit :
on a décidé de vous faire vivre un moment d’amour fraternel
A partir de ce moment nous avons dit à chacun , nommément , pourquoi nous l’aimions , ce qui nous plaisait , ce qui nous avait ému ; à travers leur caractère , leur personnalité , leur tempérament , leur vécu , leur approche de la vie , et tout ce qu’ils avaient bien voulu nous faire découvrir en loge . et surtout , en ne s’attachant qu’aux aspects positifs de leur personnalité .
En les regardant droit dans les yeux ,nous leur avons dit tous ce que nous pensions profondément .et avec la plus grande sincérité .
3) LE RESULTAT
D’étonnement en stupéfaction, des rires aux larmes , de rougissements en émotions ….le charme a opéré …
.Une suspension de sentiments fraternels flottaient au –dessus du groupe
. Le silence régnait , chacun écoutait ce que nous avions à dire à l’autre en attendant son tour avec appréhension mais impatience
L’écoute était totale . chacun approuvait ce qui été dit et nous remerciait de l’avoir dit .
Nous sommes restés longtemps après la fin . Pour le plaisir d’être ensemble…
NOUS AVONS EPROUVE BEAUCOUP DE PLAISIR ET DE JOIES A TRAVAILLER SUR CETTE PLANCHE .
CE N’ETAIT PAS PARFAIT ET C’ETAIT LOIN D’ETRE FACILE . IL FALLAIT MEME PAS MAL DE COURAGE POUR DIRE EN FACE A CHACUN CE QU’ON PENSAIT DE LUI
NOUS AVONS PRIS LE RISQUE DE NOUS TROMPER
NOUS N’AVONS EN AUCUNE FACONS VOULU DIRE DES VERITES SUR CHACUN , NOUS N’AVIONS PAS CETTE PRETENTION . NOUS AVONS VOULU LUI DIRE , DANS UN TEMPS LIMITE ET AVEC NOS PAUVRES MOTS , POURQUOI NOUS L’AIMIONS ET CE QUI NOUS AVAIT TOUCHE CHEZ LUI .
ET NOUS NOUS EXCUSONS TRES HUMBLEMENT SI QU’ELQU’UN A ETE DECU OU PEINE CE N’ETE PAS DU TOUT NOTRE DESIR
NOTRE SEUL DESIR ETAIT L’AMOUR FRATERNEL
.Une suspension de sentiments fraternels flottaient au –dessus du groupe
. Le silence régnait , chacun écoutait ce que nous avions à dire à l’autre en attendant son tour avec appréhension mais impatience
L’écoute était totale . chacun approuvait ce qui été dit et nous remerciait de l’avoir dit .
Nous sommes restés longtemps après la fin . Pour le plaisir d’être ensemble…
NOUS AVONS EPROUVE BEAUCOUP DE PLAISIR ET DE JOIES A TRAVAILLER SUR CETTE PLANCHE .
CE N’ETAIT PAS PARFAIT ET C’ETAIT LOIN D’ETRE FACILE . IL FALLAIT MEME PAS MAL DE COURAGE POUR DIRE EN FACE A CHACUN CE QU’ON PENSAIT DE LUI
NOUS AVONS PRIS LE RISQUE DE NOUS TROMPER
NOUS N’AVONS EN AUCUNE FACONS VOULU DIRE DES VERITES SUR CHACUN , NOUS N’AVIONS PAS CETTE PRETENTION . NOUS AVONS VOULU LUI DIRE , DANS UN TEMPS LIMITE ET AVEC NOS PAUVRES MOTS , POURQUOI NOUS L’AIMIONS ET CE QUI NOUS AVAIT TOUCHE CHEZ LUI .
ET NOUS NOUS EXCUSONS TRES HUMBLEMENT SI QU’ELQU’UN A ETE DECU OU PEINE CE N’ETE PAS DU TOUT NOTRE DESIR
NOTRE SEUL DESIR ETAIT L’AMOUR FRATERNEL