Elle s’inscrivait dans le cadre du fil rouge choisi par le bureau national du BBF - l’élection du 26 mai pour le Parlement européen - et la série de débats organisée par les mêmes institutions.
Après Yves Rouas, le président de l’Ecuje, Philippe Meyer a souligné qu’en cette année qui marque le 40 ème anniversaire de la première consultation électorale, « on se pose des questions sur l’avenir du projet des pères fondateurs dans un contexte grave et alarmant d’antisémitisme. »
Autour de Bernard Abouaf, président de Radio Shalom, Jean-Yves Camus, historien, Christian Duquesne, professeur à Sciences Po et Maram Stern, secrétaire général délégué du Congres juif mondial, ont dressé l’état des lieux européens, identifiant, chacun à leur manière les dangers qui pèsent sur la démocratie et les juifs.
Jean-Yves Camus a décortiqué l’idéologie des populistes, à laquelle on peut rattacher les gilets jaunes. Elle considère que le peuple aurait la prescience de l’intérêt collectif contre les élites qui dévoient l’intérêt général. « Le populisme, ce n’est pas seulement le peuple contre les autres, c’est aussi nous contre les autres. » Et les juifs se retrouvent repoussés dans cette deuxième catégorie.
Christian Lequesne a noté que les extrémistes de droite comme ceux de gauche prennent au sérieux le rendez-vous du 26 mai. Il a rappelé que le scrutin proportionnel favorisait les contestataires des institutions européennes.
Conséquence du Brexit, les sièges britanniques sont distribués et la France enverra désormais 79 députes au leu de 74 à Bruxelles et Strasbourg. Les partis de mouvance de droite nationaliste et extrémiste disposent actuellement de 150 sièges, soit 20 % et ils pourraient grimper à 170. Steve Banon, l’ancien conseiller du président Donal Trump essaie de les réunir autour de sa fondation Le mouvement, mais ces courants n’échappent pas à une guerre des chefs. L’extrême-gauche elle compte une cinquantaine de députés.
Christian Lequesne a pronostiqué que le 26 mai les Chrétiens démocrates et les socialistes ne disposeraient plus de la majorité absolue face à tous ces partis. Ils devraient descendre de 55à 45 %. En conséquence, les partis extrémistes vont « essayer de se greffer à des jeux d’alliances. »
Maram Stern a considéré pour sa part qu’il faut avant tout regarder du coté de ceux qui ont le pouvoir en Europe et seront nommés après les élections : le président de la Commission, du Conseil et le ministre des Affaires étrangères. Il a travaillé pendant plusieurs mois sur le texte sur l’antisémitisme adopté le 6 décembre 2018 par le Conseil européen.il a souligné les réticences de certains gouvernements (« vous exagérez ! » et a évoqué la situation préoccupante des juifs dans plusieurs pays européens. En Pologne par exemple, le père du Premier ministre Mateusz Morawieckin a déclaré que les juifs sont partis volontairement au ghetto. « Vous vous imaginez ce que le chef du gouvernement polonais a du entendre à la maison ? »
La prochaine rencontre organisée par le BBF et l’ECUJE avec Radio Shalom aura lieu le 2 avril. Elle sera consacrée à un thème qui risque d’être au cœur de la prochaine campagne électorale.
Au terme de cette soirée de haut niveau, chacun sait déjà que le minimum, ce sera d’aller voter le 26 mai pour ne pas laisser la part belle aux extrémistes.
Après Yves Rouas, le président de l’Ecuje, Philippe Meyer a souligné qu’en cette année qui marque le 40 ème anniversaire de la première consultation électorale, « on se pose des questions sur l’avenir du projet des pères fondateurs dans un contexte grave et alarmant d’antisémitisme. »
Autour de Bernard Abouaf, président de Radio Shalom, Jean-Yves Camus, historien, Christian Duquesne, professeur à Sciences Po et Maram Stern, secrétaire général délégué du Congres juif mondial, ont dressé l’état des lieux européens, identifiant, chacun à leur manière les dangers qui pèsent sur la démocratie et les juifs.
Jean-Yves Camus a décortiqué l’idéologie des populistes, à laquelle on peut rattacher les gilets jaunes. Elle considère que le peuple aurait la prescience de l’intérêt collectif contre les élites qui dévoient l’intérêt général. « Le populisme, ce n’est pas seulement le peuple contre les autres, c’est aussi nous contre les autres. » Et les juifs se retrouvent repoussés dans cette deuxième catégorie.
Christian Lequesne a noté que les extrémistes de droite comme ceux de gauche prennent au sérieux le rendez-vous du 26 mai. Il a rappelé que le scrutin proportionnel favorisait les contestataires des institutions européennes.
Conséquence du Brexit, les sièges britanniques sont distribués et la France enverra désormais 79 députes au leu de 74 à Bruxelles et Strasbourg. Les partis de mouvance de droite nationaliste et extrémiste disposent actuellement de 150 sièges, soit 20 % et ils pourraient grimper à 170. Steve Banon, l’ancien conseiller du président Donal Trump essaie de les réunir autour de sa fondation Le mouvement, mais ces courants n’échappent pas à une guerre des chefs. L’extrême-gauche elle compte une cinquantaine de députés.
Christian Lequesne a pronostiqué que le 26 mai les Chrétiens démocrates et les socialistes ne disposeraient plus de la majorité absolue face à tous ces partis. Ils devraient descendre de 55à 45 %. En conséquence, les partis extrémistes vont « essayer de se greffer à des jeux d’alliances. »
Maram Stern a considéré pour sa part qu’il faut avant tout regarder du coté de ceux qui ont le pouvoir en Europe et seront nommés après les élections : le président de la Commission, du Conseil et le ministre des Affaires étrangères. Il a travaillé pendant plusieurs mois sur le texte sur l’antisémitisme adopté le 6 décembre 2018 par le Conseil européen.il a souligné les réticences de certains gouvernements (« vous exagérez ! » et a évoqué la situation préoccupante des juifs dans plusieurs pays européens. En Pologne par exemple, le père du Premier ministre Mateusz Morawieckin a déclaré que les juifs sont partis volontairement au ghetto. « Vous vous imaginez ce que le chef du gouvernement polonais a du entendre à la maison ? »
La prochaine rencontre organisée par le BBF et l’ECUJE avec Radio Shalom aura lieu le 2 avril. Elle sera consacrée à un thème qui risque d’être au cœur de la prochaine campagne électorale.
Au terme de cette soirée de haut niveau, chacun sait déjà que le minimum, ce sera d’aller voter le 26 mai pour ne pas laisser la part belle aux extrémistes.