
Le parlement polonais a choisi le vendredi 27 janvier, date de la Journée Internationale à la mémoire des victimes de l'Holocauste, pour approuver une loi interdisant toute expression suggérant un lien entre la Pologne et les crimes nazis commis sur son territoire pendant la Seconde Guerre Mondiale. Selon cette nouvelle législation, le terme « camp d'extermination polonais » serait passible d'une peine d'emprisonnement.
Déjà en mai 2012 des hommes politiques et des personnalités polonaises avaient demandé au Président américain Barack Obama des excuses pour avoir désigné « camps polonais de la mort » les camps d'extermination installés par l'Allemagne nazie en Pologne occupée, lors d'une cérémonie donnée à la Maison Blanche en hommage posthume à Jan Karski , ancien officier polonais qui a fourni aux occidentaux des témoignages sur la politique d'extermination des Juifs par les nazis.
En réponse aux nombreuses critiques, le Premier Ministre polonais Mateusz Morawieci a affirmé « Auschwitz-Birkenau n'est pas un nom polonais et Arbeit macht frei n'est pas une expression polonaise » soutenant la thèse que l'utilisation du terme « camps de la mort polonais » donne la fausse impression que la Pologne est responsable de la Shoah.
Le Président du B’nai B’rith Europe, Serge Dahan, citant Albert Camus « Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde » s’indigne et condamne ce texte de loi qu’il considère comme une nouvelle tentative de réécriture de l'histoire.
Pour Yad Vashem ce texte est « susceptible de brouiller la vérité historique concernant l'assistance que les Allemands ont reçue de la part de la population polonaise durant l'Holocauste ».
Le Président d'Israël, Reuven Rivlin, a rappelé une déclaration de l'ancien président, Aleksander Kwaśniewski, qui avait déclaré en 2000 au parlement israélien « qu’on ne peut pas faire semblant avec l'histoire, on ne peut pas la réécrire, on ne peut cacher la vérité ».
Le B’nai B’rith Europe tient à affirmer que s’il est vrai que les camps d'extermination ont été construits en Pologne alors que la Pologne se trouvait sous occupation nazi, une réécriture de l’histoire qui chercherait à nier des complicités dans les crimes commis contre les juifs sur le territoire polonais pendant la seconde guerre mondiale est intolérable au nom de la vérité et est une insulte à la mémoire des victimes de la shoah.
Pour entrer en vigueur, ce texte doit être voté par le Sénat et signé par le Président polonais aussi le B’nai B’rith Europe demande au gouvernement polonais de modifier cette loi avant son adoption définitive.
Le Président du B’nai B’rith Europe, Serge Dahan, demande à tous les représentants du B’nai B’rith en Europe de rencontrer rapidement dans leurs pays d’origine les ambassadeurs de Pologne afin de faire connaître la position du B’nai B’rith Europe qui dénonce ce projet de loi et qui demande au gouvernement polonais de modifier cette loi avant son adoption définitive.
Déjà en mai 2012 des hommes politiques et des personnalités polonaises avaient demandé au Président américain Barack Obama des excuses pour avoir désigné « camps polonais de la mort » les camps d'extermination installés par l'Allemagne nazie en Pologne occupée, lors d'une cérémonie donnée à la Maison Blanche en hommage posthume à Jan Karski , ancien officier polonais qui a fourni aux occidentaux des témoignages sur la politique d'extermination des Juifs par les nazis.
En réponse aux nombreuses critiques, le Premier Ministre polonais Mateusz Morawieci a affirmé « Auschwitz-Birkenau n'est pas un nom polonais et Arbeit macht frei n'est pas une expression polonaise » soutenant la thèse que l'utilisation du terme « camps de la mort polonais » donne la fausse impression que la Pologne est responsable de la Shoah.
Le Président du B’nai B’rith Europe, Serge Dahan, citant Albert Camus « Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde » s’indigne et condamne ce texte de loi qu’il considère comme une nouvelle tentative de réécriture de l'histoire.
Pour Yad Vashem ce texte est « susceptible de brouiller la vérité historique concernant l'assistance que les Allemands ont reçue de la part de la population polonaise durant l'Holocauste ».
Le Président d'Israël, Reuven Rivlin, a rappelé une déclaration de l'ancien président, Aleksander Kwaśniewski, qui avait déclaré en 2000 au parlement israélien « qu’on ne peut pas faire semblant avec l'histoire, on ne peut pas la réécrire, on ne peut cacher la vérité ».
Le B’nai B’rith Europe tient à affirmer que s’il est vrai que les camps d'extermination ont été construits en Pologne alors que la Pologne se trouvait sous occupation nazi, une réécriture de l’histoire qui chercherait à nier des complicités dans les crimes commis contre les juifs sur le territoire polonais pendant la seconde guerre mondiale est intolérable au nom de la vérité et est une insulte à la mémoire des victimes de la shoah.
Pour entrer en vigueur, ce texte doit être voté par le Sénat et signé par le Président polonais aussi le B’nai B’rith Europe demande au gouvernement polonais de modifier cette loi avant son adoption définitive.
Le Président du B’nai B’rith Europe, Serge Dahan, demande à tous les représentants du B’nai B’rith en Europe de rencontrer rapidement dans leurs pays d’origine les ambassadeurs de Pologne afin de faire connaître la position du B’nai B’rith Europe qui dénonce ce projet de loi et qui demande au gouvernement polonais de modifier cette loi avant son adoption définitive.